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Guide des collectionneurs d'art sur les NFT

Du collage de 69 millions de dollars de Beeple à la série d'astronautes noirs d'un ancien joueur de MLB, voici certain(e)s des artistes les plus intéressant(e)s et les plus novateurs(trices).

Publié le 17 novembre 2021

Il y a un an, les NFT étaient quasi inconnus. Ces jetons non fongibles peuvent représenter la propriété de presque tout, de l'art numérique à l'immobilier virtuel ou réel. En mars dernier, un collage de 5 000 images réalisé par un artiste nommé Beeple a été vendu 69 millions de dollars lors d'une vente aux enchères chez Christie's. L'économie du monde de l'art s'en est trouvée soudainement bouleversée. 

En 2020, l'ensemble du marché des NFT valait un peu plus de 200 millions de dollars. En 2021, plus de 12 milliards de dollars d'actifs numériques ont été vendus entre janvier et août. De nombreuses industries, d'Hollywood à la musique en passant par la mode et les sports de haut niveau, investissent dans ces projets. NBA Top Shot, par exemple, qui retrace les meilleurs moments du basket-ball sous forme de cartes à collectionner numériques, a redéfini l'idée de ce qu'est un objet de collection à l'ère du numérique. Les collections de NFT génératives « blue-chip » comme CryptoPunks (dont Jay-Z et Visa figurent parmi les heureux propriétaires) et le Bored Ape Yacht Club (notamment collectionné par Steph Curry) sont désormais des signes d'appartenance à des clubs privilégiés donnant accès à des espaces et des événements exclusifs. 

Toutefois, les artistes restent au cœur de cet écosystème à bien des égards. En effet, ces derniers ont transformé l'économie de base des marchés de l'art en permettant aux créateurs(trices) de percevoir un pourcentage chaque fois que leur œuvre est revendue. Imaginez que vous preniez une photo et que vous obteniez une commission de 10 % à chaque fois qu'elle est revendue, et ce jusqu'à la fin de votre vie. Cela n'est pas possible dans le monde de l'art traditionnel. Avec les NFT, ce modèle est devenu la norme, car les smart contracts sur lesquels reposent les NFT permettent aux artistes d'établir des règles sur leur rémunération, qui restent en place longtemps après la vente initiale des œuvres. 

Si vous souhaitez commencer à collectionner des NFT, la plupart des experts recommandent d'acheter des œuvres qui vous plaisent plutôt que de chercher à obtenir des rendements mirobolants dont vous auriez entendu parler. En effet, les marchés de l'art numérique viennent d'émerger et peuvent être très volatils. Faire des recherches est également essentiel. L'attrait de nombreux projets réside en grande partie dans la communauté qui les entoure. N'hésitez donc pas à vous plonger dans les communautés de fans sur Discord, Twitter, Reddit et ailleurs.

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Pour vous permettre de commencer à explorer le paysage de l'art NFT, voici quelques-uns des principaux acteurs(trices) de cet espace, des plus populaires aux plus avant-gardistes. Ce groupe est pour le moins éclectique : des personnes de tous âges, travaillant dans le monde entier, dont certaines savaient à peine ce qu'était la cryptomonnaie il y a 18 mois. Cette année, ils ont repensé la rémunération dans le secteur de l'art et ont créé un nouveau modèle de propriété numérique qui a généré des liens, de la richesse et des opportunités au-delà de ce que nombre d'entre eux avaient imaginé. 

pplpleasr (Emily Yang), 29 ans 

Volume total des ventes estimé : 2 000 ETH

Date du premier mint : septembre 2020

Là où ses fans se réunissent : PleasrDAO

Ci-dessus : « Apes Together Strong » de pplpleasr. Les bénéfices de la vente ont été reversés à des organisations de soutien aux personnes autistes.

En 2020, pplpleasr, qui a participé à la création d'effets visuels pour des films (Batman V. Superman : L'aube de la justice) et des projets pour des éditeurs de jeux vidéos renommés tels que Blizzard, devait commencer à travailler comme artiste numérique pour Apple. Mais lorsque l'offre d'embauche a été annulée pour des raisons liées à la COVID-19, elle a découvert les mondes des NFT et de la finance décentralisée (DeFi), et est devenue l'une des artistes les plus populaires et les plus ferventes du secteur. Ses images ont contribué à définir l'esthétique de marque de l'industrie DeFi ; un DAO éponyme regroupe ses recettes pour collectionner son travail et d'autres œuvres d'art numériques de grande valeur. Lorsque son premier NFT s'est vendu 310 ETH (525 000 $ à l'époque), elle a fait don des recettes à Stand With Asians, un mouvement dont l'objectif est de mettre fin aux crimes haineux et à la discrimination à l'encontre des Américain(e)s d'origine asiatique et du Pacifique. Une récente série de NFT publiée en collaboration avec le magazine Fortune a permis de collecter plus d'un million de dollars pour soutenir le journalisme indépendant. Comme le dit l'artiste, « mon objectif de vendre des NFT pour gagner ma vie a changé : je veux maintenant voir comment je peux les utiliser pour innover et ouvrir de nouvelles voies ».

FEWOCiOUS (Victor Langloi), 18 ans

Volume total des ventes estimé : 601 ETH

Date du premier mint : novembre 2020

Là où ses fans se réunissent : @Fewocious sur Discord

Ci-dessus : « how to forget a sweetheart » de FEWOCiOUS. Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

Âgé de 18 ans, Victor Langloi, alias FEWOCiOUS, est déjà un pionnier dans le secteur des NFT. Le trafic de sa collection en ligne « Hello, i'm Victor (FEWOCiOUS) and This Is My Life » a fait planter le site web du géant des enchères Christie's. L'an dernier, il a gagné des dizaines de millions de dollars grâce à son art, dans lequel il fait souvent référence à son enfance difficile et à sa transition de genre. Ses teintes psychédéliques éclatantes et son texte qui rappelle un journal intime ont suscité des comparaisons avec Basquiat. Victor a commencé à dessiner pendant son enfance pour échapper à la maltraitance et pour exprimer ses interrogations concernant son identité de genre. Outre ses projets artistiques, il travaille également sur une ligne de mode dans le métavers et une collection générative de personnages.

Tyler Hobbs, 34 ans 

Volume total des ventes estimé : 28 000 ETH 

Date du premier mint : janvier 2021

Là où ses fans se réunissent : @ArtBlocks sur Discord

Ci-dessus : « Fidenza #488 » de Tyler Hobbs. Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

En juin, « Fidenza 313 », une œuvre géométrique abstraite rappelant les maîtres de l'art moderne tels que Mondrian ou Sol LeWitt, a été mintée pour 0,17 ETH. Quelques mois plus tard, elle s'est vendue 1 000 ETH (3,3 millions de dollars à l'époque). Hobbs, qui travaillait auparavant comme ingénieur logiciel, a créé les 999 images de la série Fidenza comme son premier projet NFT, et l'a publié dans le cadre de la collection Art Blocks, une place de marché spécialisée dans les œuvres d'art générées par ordinateur. Inspirée d'une ville italienne trouvée par l'artiste sur Google Maps, cette série est générée par un algorithme sur lequel Hobbs affirme travailler depuis 2016. Il produit des motifs imprévisibles, souvent d'apparence organique, qui se caractérisent typiquement par des couleurs vives. En tant que codeur, il souhaite que son art incite les spectateurs à s'interroger sur ce qui sépare l'humain de la machine.

Pak, âge inconnu

Vente la plus élevée : 70 millions de dollars

Date du premier mint : août 2020

Là où ses fans se réunissent : @Archillect sur Twitter

Ci-dessus : la collection « The Title » de Pak vise à s'interroger sur la « visibilité » de l'art. Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

L'artiste anonyme Pak, dont le mystérieux projet d'IA Archillect explore l'Internet à la recherche de « contenu visuel stimulant », a travaillé avec des centaines de grandes marques et de studios au cours des vingt dernières années en tant que designer. En septembre, ses « Lost Poets », une collection de plus de 65 000  « poètes », dont chacun était un objet de collection numérique pouvant être utilisé dans un jeu de stratégie à venir, ont été vendus en deux heures et ont rapporté environ 70 millions de dollars. Quelle que soit son identité, ce créateur d'images a une sensibilité à fleur de peau. Lors de la toute première vente aux enchères NFT chez Sotheby's en avril, il a vendu une œuvre appelée « The Pixel », un simple pixel gris, pour 1,36 million de dollars. Dans le cadre de sa collection intitulée « The Title », Pak a vendu plusieurs versions d'un cube numérique identique avec différents titres et des prix allant d'un dollar à un million de dollars. Le mystère qui entoure son identité explique en grande partie l'attrait des fans. Nombre d'entre eux scrutent ainsi ses œuvres à la recherche de messages cachés.

Monica Rizzolli, 39 ans

Volume total des ventes estimé : 12 000 ETH

Date du premier mint : janvier 2021

Là où ses fans se réunissent : @ArtBlocks sur Discord

Ci-dessus : « Fragments of an Infinite Field #918 ». Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

L'artiste brésilienne Monica Rizzolli s'est fait connaître en septembre avec « Fragments of an Infinite Field », une série de 1 024 œuvres réalisées sur la plateforme d'art génératif Art Blocks. La série, qui s'inspire de la nature et qui présente des motifs ludiques de fleurs et de couleurs vives, a rapporté 1 623 ETH (5,3 millions de dollars à l'époque) en moins d'une heure. Comme beaucoup d'artistes NFT qui ont gagné des fortunes cette année, Rizzolli a déclaré que son succès était une véritable surprise. Elle tente désormais de promouvoir l'éducation artistique dans son pays d'origine. Dans un entretien accordé au magazine Time, elle a déclaré : « Je souhaite développer des projets dans le domaine de l'éducation, ici, au Brésil, afin de redonner une partie de cet argent à la communauté. »

Beeple (Mike Winkelmann), 40 ans

Vente la plus élevée : 69 millions de dollars 

Date du premier mint : octobre 2020

Là où ses fans se réunissent : @Beeple Collectors sur Discord

Ci-dessus : le NFT « Everydays: the First 5000 Days » de Beeple. Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

Avant de se tourner vers les NFT, Beeple était déjà un artiste à succès qui avait réalisé des travaux pour de grandes marques et des musiciens tels que Justin Bieber et Wiz Khalifa. Il était également adulé par de nombreux fans sur Instagram fascinés par son projet « Everydays », dans lequel il publiait une image (généralement bizarre, satirique et très détaillée) tous les jours depuis 2007. Mais avant l'ère des NFT, il n'avait jamais gagné plus de 100 $ en vendant des tirages de ses œuvres de manière traditionnelle. Quelques semaines seulement après avoir découvert les NFT, il a publié son premier drop, qui comprenait l'œuvre ironique « Crypto Is Bull**** », une animation montrant un homme portant un masque de Guy Fawkes chevauchant un « taureau bitcoin » dans ce qui semble être les profondeurs de l'enfer. Il s'est vendu 66 666,66 $. Peu de temps après, un collage des 5 000 premiers dessins de son projet « Everydays » a été vendu aux enchères pour 69 millions de dollars chez Christie's, le NFT le plus cher de tous les temps.

Itzel Yard, 31 ans 

Volume de ventes estimé : 745 ETH 

Date du premier mint : février 2021

Là où ses fans se réunissent : twitter.com/ix_shells

Ci-dessus : « Casco Viejo », l'une des premières œuvres d'art génératif d'Itzel Yard. Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

Avant que ses images génératives low-fi ne fassent d'elle l'une des créatrices de NFT les plus célèbres de tous les temps, l'artiste panaméenne étudiait la technologie architecturale au Canada. Après avoir été contrainte d'abandonner ses études faute de moyens en 2019, cette codeuse autodidacte a créé l'algorithme sur lequel repose son travail. Mais même à cette époque, elle ne pouvait pas se permettre de payer les frais de gaz pour minter son premier NFT. Elle s'est donc fait aider par un ami. En mai, son œuvre « Dreaming at Dusk », commandée par le groupe de protection de la vie privée en ligne The Tor Project, vendue 500 ETH (deux millions de dollars à l'époque) à PleasrDAO, consolide ainsi sa position parmi les leaders de ce secteur en pleine expansion. Son œuvre la plus récente, « Casco Viejo », qui représente la ville où elle a grandi au Panama, a été vendue 120 ETH. Itzel Yard est également la cofondatrice de Creative Code Art, une communauté en ligne qui facilite le réseautage entre les artistes génératifs émergents.

Kid.Eight, âge inconnu

Volume total des ventes estimé : 8 800 ETH

Date du premier mint : janvier 2021

Là où ses fans se réunissent : @EVOLGANG sur Discord

Ci-dessus : l'un des « GEVOLs » de Kid.Eight. Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

Kid.Eight, designer et motion artist basé au Royaume-Uni (et personnalité divertissante de Twitter), a conçu des pochettes de mixtape pour des artistes tels que Lil Wayne et Gucci Mane avant de se consacrer à plein temps aux NFT. Son projet principal, GEVOLs, présente une série de chérubins numériques génératifs qui arborent un style streetwear et des tatouages. « C'est une nouvelle façon d'envisager les collections génératives », explique l'artiste. La feuille de route du projet comprend une ligne de produits dérivés sous la marque « EVOL Couture » et la création d'un fonds destiné à aider les nouveaux artistes à trouver leur place dans l'espace NFT. À ce jour, les artistes soutenus par le fonds ont déjà réalisé plus de 70 000 $ de ventes.

Diana Sinclair, 17 ans

Volume total des ventes estimé : 85 ETH

Date du premier mint : mars 2021

Là où ses fans se réunissent : @DianaSinclair sur Twitter

Ci-dessus : l'œuvre « Generational Healing » de Diana Sinclair a été présentée dans la collection NFT TimePieces du magazine Time. Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

À tout juste 17 ans, Diana Sinclair est déjà une véritable artiste, conservatrice et bâtisseuse de communautés dans l'espace des NFT. Le travail de cette photographe est résolument axé sur la justice sociale, l'identité et l'exploration de soi. Elle a également organisé The Digital Diaspora: Liberating Black Creativity, une exposition présentant des artistes noirs du monde entier qui s'est tenue à New York le 19 juin 2021. Enfin, elle a intégré des dizaines de femmes noires dans l'écosystème des cryptomonnaies, en leur enseignant des concepts tels que le staking et le yield farming. Voici sa vision : « Nous devons commencer à réfléchir à la manière dont nous pré-distribuons les richesses et les ressources, plutôt que de les redistribuer, et les cryptomonnaies pourraient être une alternative. » 

Justin Aversano, 29 ans 

Volume total des ventes estimé : 4 200 ETH

Date du premier mint : février 2021

Là où ses fans se réunissent : @Quantum.Art sur Discord

Ci-dessus : Jessica et Joyce Gayo, qui ont été photographiées dans le cadre du projet « Twin Flames » de Justin Aversano. Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

Le projet le plus connu d'Aversano, « Twin Flames », est composé de 100 portraits de jumeaux et jumelles à travers le monde. Il a débuté en 2017 comme une ode à son frère jumeau décédé avant la naissance. Lorsqu'il a minté les photos sous forme de NFT au prix de 0,55 ETH pour la Saint-Valentin 2021, ils se sont vendus en quelques jours. Depuis, il est peut-être devenu le photographe le plus reconnu du secteur. Ses NFT ont été vendus aux enchères chez Sotheby's et Christie's. Grâce à son serveur Discord, il a bâti une communauté en mettant en relation des artistes et des collectionneurs(euses) et en initiant les nouveaux(elles) venu(e)s à l'univers des NFT. Il a récemment lancé Quantum Art, une plateforme de NFT centrée sur la photographie, dans l'espoir de donner plus de visibilité aux photographes dans ce secteur.

Hackatao, âges inconnus

Volume total des ventes estimé : 621 ETH

Date du premier mint : avril 2018

Là où leurs fans se réunissent : @$Whale sur Discord

Ci-dessus : « Queeny » d'Hackatao s'est vendue 140 ETH (673 036 $) en mars 2021. Image reproduite avec l'aimable autorisation des artistes.

Basé à Milan, Hackatao est un duo d'artistes italiens anonymes qui mintent des NFT depuis 2018. « The Girl Next Door », leur premier NFT, reflète leur singularité : des images gothiques, inspirées de l'univers de Tim Burton, de femmes aux yeux et à la peau immenses recouvertes de dessins enfantins représentant des chauves-souris et des crânes. Depuis, ils ont collaboré avec des artistes à travers des médias numériques, de la réalité augmentée à la réalité virtuelle. La plupart de leurs œuvres soulèvent des questions sociétales via de nombreuses références à l'histoire de l'art, au symbolisme et à la psychologie. Le duo a également créé une devise numérique : le $MORK. Elle donne aux détenteurs des droits exclusifs pour acheter de nouvelles œuvres, accéder à des échanges uniques sur l'art et le marché des NFT, et même la possibilité de collaborer sur un projet avec Hackatao. 

Nicole Buffett, 45 ans

Volume total des ventes estimé : 68 ETH

Date du premier mint : février 2021

Ci-dessus : l'un des « Spirit Coins » de Nicole Buffett, qui, selon elle, « représente un retour aux anciennes méthodes tribales de troc ». Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'artiste.

Warren Buffett n'a jamais été un adepte des cryptomonnaies. Mais l'une de ses petites-filles, l'artiste peintre Nicole Buffett, a un point de vue diamétralement opposé. Elle a commencé à minter son travail sous forme de NFT pendant la pandémie de la COVID-19 à la recherche d'un public plus large que celui des galeries traditionnelles. « Spirit Coins », son projet le plus populaire, fait référence à des pratiques spirituelles comme la méditation et à des concepts comme la guérison collective. Elle considère les NFT comme un moteur du changement social et a publié une œuvre en collaboration avec l'Open Earth Foundation pour collecter de l'argent pour un sanctuaire de dauphins sur la côte du Costa Rica. Elle est fière de créer des œuvres d'art accessibles. « J'aime me considérer comme une artiste du quotidien. Je veux que les gens puissent facilement les acheter et les admirer », dit-elle. Elle partage la vie de Justin Aversano et a participé, avec sa sœur jumelle, à son projet « Twin Flames ».

Stefan Meier, 29 ans et Aidan Cullen, 22 ans

Volume total des ventes estimé : 3 700 ETH

Date du premier mint : septembre 2021 

Là où leurs fans se réunissent : @TheHeartProject sur Discord

Ci-dessus : mascotte officieuse de « The Heart Project ». Image reproduite avec l'aimable autorisation des artistes.

Il y a environ deux ans, Stefan Meier, un artiste et styliste basé à Los Angeles, a commencé à travailler sur une série de peintures inspirées des dessins animés qu'il affectionnait durant son enfance. Il a été attiré par les cœurs, dit-il, « en raison de [leur] message simple et universel d'amour, de guérison et de compassion ». Il s'est associé à Aidan Cullen, un photographe et réalisateur ayant travaillé avec des artistes de renom tels que Trippie Redd et A$AP Rocky, pour lancer cet automne la série NFT générative The Heart Project. Cette initiative est présentée comme le premier « studio de création décentralisé ». Les détenteurs des 10 000 NFT peuvent collaborer via Discord sur des projets créatifs tels que des zines photos, des clips de musique et une ligne de vêtements. Prochaine étape : la communauté travaille avec le producteur Benny Blanco, lauréat d'un Grammy Award, et le rappeur Lil Dicky sur une chanson qui sera vendue sous forme de NFT.

Micah Johnson, 30 ans

Volume total des ventes estimé : 426 ETH

Date du premier mint : janvier 2020

Là où ses fans se réunissent : AKU World sur Discord

Il y a encore quelques années, Micah Johnson ne faisait de l'art qu'à temps partiel, car son activité principale occupait beaucoup de place : il jouait deuxième base en Ligue majeure de baseball, notamment pour les White Sox de Chicago et les Dodgers de Los Angeles. Cet autodidacte a découvert la peinture après que le gérant des Dodgers, Dave Roberts, ait demandé à ses joueurs de montrer l'étendue de leur talent lors du traditionnel entraînement du printemps. Il a suffisamment apprécié l'expérience pour commencer à s'y consacrer pendant son temps libre et a rapidement exposé son travail dans une galerie d'Atlanta. En 2018, il a pris sa retraite sportive pour se consacrer à l'art à temps plein. L'objectif de son travail est de montrer aux jeunes enfants noirs que tout est possible. Sa collection révolutionnaire « AKU: The Moon God », basée sur un astronaute noir, a été inspirée par une question posée par son neveu âgé de quatre ans : « Les astronautes peuvent-ils être noirs ? ». Les NFT AKU ont généré plus de deux millions de dollars de ventes lors d'enchères de deux jours en février et le personnage a été demandé pour des projets télévisés et cinématographiques.